CELLULE ABBÉ DE RANCÉ
La sentinelle
En ces temps de Révolution, il importe de rappeler certaines réalités aux catholiques soucieux de restaurer une société chrétienne.
Loin du tapage médiatique, des collages, pétitions, manifestations et autres gesticulations révolutionnaires destinées à s’attirer les faveurs d’une opinion versatile, une action en profondeur discrète et efficace : l’étude en cellule. En effet, convaincre durablement nécessite de s’adresser aux intelligences, d’où l’importance de bien connaître la monarchie traditionnelle française pour la faire aimer ; bien identifier aussi les idéologies pour mieux les démasquer. Aux nombreux légitimistes qui nous demandent un programme d’études politiques, nous proposons une progression en cinq cycles avec des documents mis à jour.
Nous sommes un groupe catholique de passionnés d'histoire. Notre cellule se donne pour objet d'étudier et transmettre l'histoire de l'Ancien Régime, sous l'angle de la Province du Perche.
A travers les grands personnages de la Province, nous proposons de la faire mieux connaitre à ses habitants.
-Étudier et faire connaître la légitimité historique française en cohésion avec L'union des cercles légitimistes de France (UCLF).Notre objectif est l'étude de la politique dans l'esprit de saint Thomas d'Aquin, ainsi que la restauration de la cité catholique, par l'étude et le retour aux principes fondateurs de toute cité ordonnée.
-Domaines d’action
• La cellule en balade : visites organisées, tous publics
•Visites d’églises et Célébrations: visites culturelles et cultuelles, tous publics
•Etudes et Formations : dans nos cellules d'étude est abordée l'histoire de France : période de l’ancien régime. Le politique, l'économie et le social, la théologie, la philosophie. Etude des personnages remarquables de la Province.
« Le roi fit son éloge en public…De toutes les parties d’Europe on parut sensible à une si grande perte. L’église le pleura et le monde même lui rendu justice. Ce jour su heureux pour lui et si triste pour ses amis, fut le 27 octobre, entre les bras de son évêque et en présence de sa communauté », nous dit Saint-Simon dans ses Mémoires. Rancé a fait de l’abbaye de la Trappe un haut lieu spirituel ou affluent les personnalités marquantes de son temps. La duchesse de Guise, Bossuet, Mabillon, Monsieur frère du roi, Jacques II d’Angleterre, tous se pressent pour venir l’écouter.
L’abbé de Rancé a suivi un parcours si particulier que Chateaubriand se plaît à nous donner une vision romantique dans la biographie qu’il compose, donnant à sa vie des airs de légende. Armand-Jean Le Bouthillier de Rancé est né en 1626. Filleul de Richelieu, il reçoit à l’âge de onze ans un canonicat à Notre-Dame de Paris et cinq autres bénéfices dont la trappe. Il mène la vie joyeuse et insouciante d’un jeune libertin. Etudiant brillant, il est dans le sillage de Bossuet et semble promis aux plus haute ambitions lorsque la mort de madame de Montbazon, dont il était éperdument épris, lui fait remettre en question toutes ses valeurs. Vanitas vanitatum, il se retire du monde et se voue à l’écriture et à la lecture, dans son château de Veretz. Après cinq ans de retraite, Rancé se détache des biens de ce monde et réalise son patrimoine. C’est alors qu’il visite la Trappe, l’une des abbayes qu’il avait en commende et découvre la misère du monastère, complètement ruiné. Il y séjourne en pénitent puis décide d’embrasser la vie monastique, prononçant ses vœux le 17 août 1662. Devenu abbé régulier, Rancé se consacre entièrement à la réforme de son monastère sur le plan matériel comme spirituel. Il fait réparer l’église et les bâtiments et obtient de Louis XIV le droit de placer le Trappe sous la règle de la Stricte Observance.
L’abbé visionnaire
L’abbé de Rancé rêve d’un christianisme épuré, proche de l’église primitive. Sa quête spirituelle et sa recherche absolu influencent beaucoup l’esprit de ses contemporains. Certains lui vouent une admiration passionnée, d’autre une opposition farouche, et de nombreuses controverses s’élèvent contre lui et certains penseurs de son temps. Il entretient une correspondance avec les hauts personnages de son époque comme Jacques II d’Angleterre et rédige De la sainteté et des devoirs de la monastique. Il réussit à faire de son monastère une abbaye modèle ou règnent la discipline, l’austérité et la foi. L’abbé de Rancé jouit d’une réputation de sainteté que son ami le duc de Saint-Simon rappelle dans ses mémoires. Une profonde amitié lie les deux hommes. Saint-Simon aime à venir à la Trappe et rencontrer son ami. Un jour il lui demande de le recevoir en compagnie d’un personnage de très haut rang, qui est en recherche de Dieu mais qui veut garder l’anonymat. Il s’agit de Hyacinthe Rigaud venu là, à la demande de Saint-Simon, pour réaliser à l’insu du grand abbé le portrait que nous connaissons, l’unique qui soit. Trois visites seront nécessaires pendant lesquelles Rigaud le contemple, le regarde, l’observe et l’étudie. Alors seulement Rigaud peut le peindre « d’idée », c’est-à-dire réaliser son portrait de mémoire. Chef-d’œuvre nous dit Saint-Simon, tant Rigaud a su restituer « la douceur, la sérénité, la majesté de son visage, le feu noble, vif, perçant de ses yeux. Cette sagesse, cette paix intérieure d’un homme qui possède son âme ».
L’œuvre de l’abbé de Rancé perdurera au-delà de sa mort. Le monastère restera très prospère jusqu’à la Révolution, comptant jusqu’à quatre-vingt-dix religieux. Son rayonnement spirituel et son intégration dans la vie et la société locales continuent à attirer jeunes et adultes et font de la Trappe un lieu spirituel très fréquenté.
C’est par le mépris des rangs, des distinctions et des vanités du monde, que l’Abbé de Rancé s’est sanctifié et s’est rendu célèbre dans l’Eglise de Dieu.
Illustre et pieux abbé du monastère de Notre-Dame de la Trappe, l'un dés plus beaux monuments de l'ordre des cîteaux, le parfait miroir de la pénitence, le modéle accompli de toutes les vertus chrétiennes et religieuses, le digne fils et le fidéle imitateur du grand saint Bernard, le révérend père dom Armand-Jean Le Bouthillier de Rancè naquis à Paris, le 9 Janvier 1626, d'une des plus anciennes et illustres familles du royaume.
Tout Français est un monarchiste qui s'ignore
La seule philosophie qui vaille est celle qui garantit aux peuples un bonheur paisible, en leur offrant des croyances intangibles, conformes à leurs traditions respectives.Rien ne lui est plus étranger que le culte moderne des idées neuves, né des errements de la raison individuelle.
L’Union des Cercles Légitimistes de France entend restaurer la monarchie française traditionnelle de droit divin. Ce régime politique tire sa légitimité du respect de la loi naturelle voulue par Dieu. L’UCLF soutient la famille, la société organique et l’autorité prenant pour Seigneur et modèle le Christ Roi. L’UCLF défend les Lois fondamentales du Royaume de France et le roi qu’elles désignent clairement aujourd’hui, Louis XX.
Amis Lecteurs,
La restauration légitime en France ne résoudra pas tous les problèmes. L'avenir de notre pays est pavé d'épreuves, de larmes et de souffrances. Sans la restauration légitime néanmoins notre pays disparaîtra pour avoir obstinément renié les promesses de son baptême, et aucun redressement ni véritable, ni durable, ni substantiel ne sera possible.
Rappeler Louis XX sur le trône, comme roi très chrétien, lieutenant de Dieu sur terre, évêque du dehors, fils aîné de l'Église catholique, sacré à Reims selon une tradition immémoriale, est la condition sine qua non pour la France non seulement de la survie mais encore pour qu'elle puisse agir selon sa mission particulière et son tempérament.
La restauration légitime, incarnée par le roi de France, suppose la restauration de tous les principes naturels et surnaturels, une remise en ordre générale, où l'économie est au service du politique, qui est lui-même au service du bien commun, dont le sommet est notre bien spirituel : seulement alors un redressement sera possible, si encore les sujets du roi accomplissent leurs devoirs et font de leur mieux, laissant le reste à la grâce de Dieu.
La restauration légitime en France ne signifie pas seulement la seule possibilité de sauver notre pays, mais aussi la seule solution de régler la crise de l'église. Le roi très chrétien, selon ses prérogatives immémoriales accordées à Clovis et à ses successeurs par promesse divine, qui ne se dément jamais tant que nous faisons la geste de Dieu, pourra mettre de l'ordre dans l'Église de France, et dire avec tact et fermeté aux prélats traîtres de la foi, dont le vicère du Christ lui-même, que dans ses terres il ne serait être question d'introduire hérésies, liturgies empoisonnées et poison destructeur de la foi.
La restauration légitime et la condition sine qua non pour régler le problème de l'immigration : seul un pouvoir très chrétien pour avoir la force de faire justice, sans tomber dans la barbarie Païenne : seul il pourra être intransigeant et ferme, sans oublier que tout le monde est appelé à la conversion.
La restauration légitime ne sera possible que si tous les sujets du roi, laïque et Clercs, se convainquent de l'argent nécessité de retrouver la fidélité de nos aïeux, aux pieds du roi, dans une conviction inébranlable de leur devoir de servir, de se sacrifier pour Dieu et pour le roi.
Refuser la restauration et vous œuvrez activement au travail du diable.
Ne soutenez pas la restauration de toutes vos forces, que vous vous battez déjà par lâcheté pour la perte de notre pays.
Que tous les nationalistes, non païens, patriotes et autres souverainistes de bonne volonté rentrent en eux-mêmes et se demandent si, derrière les invocations de la patrie et de la nation, ils ne travaillent pas à leur corps défendant pour la perte de ce qu'ils aiment pourtant.
Personne ne peut servir la France s'il ne sert le roi, car le roi incarne la France, car le roi et l'époux de la France, car le roi a fait la France, car le roi est la France.
Sans le roi, la France se meurt.
Si le roi venait à disparaître, la France disparaîtrait !
Alors haut les cœurs !
Restaurer tout intégralement !
Rejeter toutes once de révolution de vos cœurs, de vos âmes, de vos familles, de vos paroisses, de vos villages, de vos travaux, de vos activités quelles qu'elles soient !
Il est temps. Car Dieu a beau être patient, il ne patientera pas indéfiniment. Les quelques avertissements qu'il envoie, désordre, violence quotidienne, terrorisme, incendie de Notre-Dame, totalitarisme Covidien, chienlit générale, malheur en tout genre, et surtout la médiocrité ne nous dirigeants, nous montre qu'il nous aime, car il ne veut pas notre perte, nous ses francs si fidèles. Il nous appelle à nous reprendre, à redevenir catholiques et légitimistes !
Mais gare aux obstinés qui, malgré tous les signes, refuseraient de voir !
Dieu est bon, il n'est pas bonace.
Le roi est juste, il n'est pas faible.
Pour sauver la France, il faudra la résolution de sujets à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour la restauration, et l'acceptation des sacrifices, mais aussi l'acceptation de tout remettre dans les mains de Dieu.
Car à vue humaine, l'avenir de notre pays est désespéré.
C'est cela qui nous donne plus d'espoir ! Nous n'avons rien à perdre.
Nous avons un roi, Louis XX, qui a été élu par Dieu pour la France et ses sujets. Profitons-en !
"Paul de Lacvivier"
"La campagne royale"
La France est un pays choisi par Dieu qui habite un peuple prédestiné, qui a une mission unique au monde. La France tant qu’elle respecte sa vocation qui est de servir Dieu et de respecter les dix commandements reçoit des bénédictions et la prospérité, dés lors qu’elle s’en éloigne, arrivent les malheurs et la France tombe en déliquescence.
Tant que la France ne reprendra pas sa place de fille ainée de l'église, nous la verrons rouler d'abîme en abîme.
"Il faut pour que la France soit sauvée,
que Dieu y rentre en Maître
pour que j'y puisse régner en Roi." Comte de CHAMBORD.
Jusqu’à présent les nations ont été tuées par la conquête, c’est-à-dire par voie de pénétration ; mais il se présente ici une grande question — Une nation peut-elle mourir sur son propre sol, sans transplantation ni pénétration, uniquement par voie de putréfaction, en laissant parvenir la corruption jusqu’au point central, et jusqu’aux principes originaux et constitutifs qui la font ce qu’elle est ? C’est un grand et redoutable problème. Si vous en êtes là, il n’y a plus de Français, même en France ; Rome n’est plus dans Rome, et tout est perdu. Mais je ne puis me résoudre à faire cette supposition.
Joseph de Maistre
Notre but: Restaurer le règne politique
de Notre Seigneur Jésus Christ.
« IL NE PEUT Y AVOIR DE MONARCHIE SANS CONVERSION »
ACTION
Quelle action politique pour notre XXIe siècle?
Loin des solutions faciles et artificielles, l’UCLF prône le travail, la persévérance, l’exemple ; bref : l’effort sur soi. En effet, peut-on sérieusement désirer réformer la société ― donc les autres ― sans commencer par se réformer soi-même ?
– Effort dans l’étude de ce qu’est la monarchie traditionnelle, pour mieux la faire connaître.
– Effort dans la prise de responsabilités au sein de la Cité, pour donner l’exemple d’une bonne autorité et la faire aimer.
Efforts qui sont autant de conditions à la reconquête des esprits et des cœurs.
Quel est le programme politique des légitimistes ?
Avant de répondre il faut préciser deux points :
– En aucun cas l’Union de Cercles Légitimistes de France constitue un parti politique. Le mot même de parti est aberrant si l’on pense que l’objet de la politique est le bien commun de la Cité et non celui de l’une de ses parties. Nous nous demandons toujours par quelle alchimie mystérieuse, au soir des élections, à 20h00 très précisément, le candidat d’un parti se transmute en un instant ― du moins l’assure-t-il ― en « président de tous les Français » ! Est-ce crédible ?
– La démocratie fausse sournoisement les cartes car, avec son égalitarisme, tout un chacun est appelé à donner son avis sur des décisions politiques qui demanderaient à des experts des années de travail. La situation est analogue à celle d’un malade, qui au lieu de consulter un médecin, confierait sa santé à une assemblée égalitaire où la voix du spécialiste pèse autant que celles des ignorants ! En fait, c’est pire que cela : nous confions la santé de notre société à l’opinion, jouet de la propagande des idéologies et des féodalités financières. Si nous sommes royalistes, c’est justement pour ne plus faire de politique à un niveau qui n’est probablement pas le nôtre, pour que cette science difficile soit prise en main sérieusement par des ministres choisis par le roi pour leurs compétences, comme cela était le cas dans l’Ancienne France.
Dans ces conditions, il nous est impossible de proposer un programme politique à la manière d’un parti : nous n’avons ni une connaissance exhaustive de la situation, ni forcément le ou les remèdes, et nous nous méfions des « ya qu’à ».
En revanche, nous avons des principes d’action qui sont ceux de la monarchie traditionnelle. Entre autres :
– Restauration de l’autorité (de Dieu par le sacre et autres manifestations publiques, du roi, et de ses représentants, du prêtre, du père de famille), et reconnaissance publique de la dignité de toute personne qui travaille pour le bien commun.
– Promotion de la famille.
– Décentralisation, toujours dans l’esprit de responsabiliser les hommes pour les faire participer au bien commun : autonomie des provinces qui la désirent, constitution de corporations pour les métiers qui le souhaitent…
Mais alors, quelle action concrète proposez-vous ?
Tout d’abord soulignons que notre objectif n’est pas de faire une « contre-révolution », mais le contraire d’une révolution, autrement dit : partir de la situation actuelle et réformer progressivement la société, l’infléchir par le biais de lois, d’incitations, d’aides …
Cependant, soyons réalistes : nous n’en sommes pas encore là.
Les sciences humaines nous révèlent l’instabilité d’un gouvernement qui n’a pas l’assentiment des élites du pays et celui d’une portion critique de population favorable.
Or l’esprit égalitaire a tout infecté, pire ! la démocratie a entretenu les intelligences dans l’illusion que le « TOUT, TOUT DE SUITE » était possible par le vote, sans autre effort que des campagnes électorales bien menées.
L’histoire montre qu’aucune lutte démocratique n’a jamais donné aux tenants du Droit naturel (catholiques, monarchistes… ) l’accès au gouvernement : nombreux sont ceux qui ont perdu leur âme et celles de leurs enfants pour ne l’avoir pas compris, et cela dans des conditions autrement plus favorables qu’elles ne le sont aujourd’hui (rappelons nous la triste affaire du Ralliement de l’Église à la République de Léon XIII).
Aussi, est-il intéressant de nous pencher sur la façon dont la Révolution a triomphé en 1789.
À cette date les esprits étaient mûrs : ils avaient été travaillés pendant tout le siècle par ce que Augustin Cochin appelle les « sociétés de pensée » qui avaient envahi tout le Royaume.
Pendant un siècle nos adversaires avaient distillé sans relâche, au sein de petits groupes, la passion de l’égalité et l’horreur de l’autorité. Ce travail, s’il était secret ou au moins discret, fut titanesque tant par l’intensité que par la durée. Nombre de ceux qui l’avaient initié sont morts sans en avoir vu les fruits.
C’est donc le chemin de la conquête des intelligences et des cœurs que les légitimistes proposent. Cette solution est certes austère, mais réaliste, honnête et s’impose comme un devoir :
– À la passion de l’égalité opposons la raison, d’où la nécessité de l’étude.
– À la haine de l’autorité opposons l’amour en commençant par nous réformer nous-mêmes : là où nous vivons, prenons des responsabilités, donnons l’exemple d’une autorité bienveillante, ferme mais humble, soucieuse du bien commun, et elle même soumise à son autorité immédiate.
Pour utiliser la raison il faut apprendre ; pour aimer la monarchie et la faire aimer, il faut la connaître ; l’étude est donc incontournable.
L’UCLF propose la multiplication de cellules d’étude sur tout le territoire.
Il s’agit ni plus ni moins que de rendre la monarchie traditionnelle familière et désirable à nos contemporains, de leur en montrer l’harmonie, la beauté, la bonté, la nécessité par la raison et par l’exemple.
Qu’est-ce qu’une cellule d’étude ?
Contrairement à une société de pensée dont l’objet est d’élaborer une vérité commune aux membres, la cellule d’étude a pour objet la soumission au réel par l’étude de ce qui est : le meilleur service que nous pouvons rendre à la vérité est de ne pas la travestir.
Il s’agit de former des royalistes autonomes et responsables, capables d’apporter des réponses à des situations concrètes à la lumière de bons principes.
Au début, deux ou trois personnes suffisent à former une cellule ; plus tard, on peut élargir le groupe par cooptation à six ou dix mais pas plus. Au delà, certaines personnes ont du mal à prendre la parole.
Le responsable de la cellule est de préférence le fondateur (ou la fondatrice) ou l’autorité désignée par le président de cercle (quand celui-ci existe déjà).
Lorsque les membres sont suffisamment formés (au moins 2 ans si les réunions sont régulières), ils quittent la cellule pour en former de nouvelles ou agir dans le cadre d’un cercle.
En quoi consiste une réunion de cellule ?
Une fréquence d’au moins deux réunions par mois est nécessaire pour obtenir des résultats satisfaisants
Une séance dure aux environs de 2 heures (bien essayer de s’en tenir à cette durée car des séances trop longues risquent de décourager certains membres).
Même si plusieurs membres de la cellule ne sont pas croyants, il est bon de se reconnaître soumis au principe d’autorité, en commençant la réunion par une prière à Dieu, Source de l’autorité. De même, il est souhaitable de placer la cellule sous la protection d’un saint patron.
En première partie (environ 15 à 20 min) on peut faire une petite revue de presse ou/et communiquer des informations, de préférence locales (Les membres de la cellule vivent dans un milieu bien concret).
La seconde partie consiste à faire la lecture commentée d’un texte. Pour des débutants, on peut tout à fait se contenter d’une lecture simple.
Le site viveleroy.net rassemble des documents facilement imprimables à partir de votre navigateur et qui sont autant de supports à l’étude en cellule. Mieux ! l’UCLF propose un programme d’étude en trois cycles à cette page.
S’efforcer d’entretenir une ambiance amicale et sereine : chasser l’orgueil, pas de compétition, mais le souci permanent d’expliquer ou de chercher si on n’a pas immédiatement la réponse. Quand cela est nécessaire, il ne faut pas hésiter à se reprendre mutuellement, tant sur la forme que sur le fond, en veillant à donner les explications avec tact et charité, et toujours en respectant l’autorité.
La méthode est-elle efficace ?
Depuis vingt ans, cette méthode a fait ses preuves : si elle est peu valorisante dans un premier temps et demande de la persévérance, elle est formidablement efficace. Les progrès sont sensibles dès la première année. Elle permet en outre de nouer de solides amitiés.
Plusieurs textes du site viveleroy.net ont ainsi été écrits par des membres de cellules.
Les cellules d’étude légitimistes ont d’abord été cantonnées dans l’Ouest, berceau de leur fondation. L’outil internet permet maintenant leur essaimage à l’ensemble du pays. La multiplication des études augure donc des fruits abondants d’ici à quelques années…
… à la Grâce de Dieu.
Contact : Jean de Mortagne
0640735314